Panorama Harquency
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Paris Normandie

Une ruralité à préserver
Un patrimoine qui mérite des efforts d'entretien pour assurer sa pérennité et embellir son environnement

NOS COMMUNES RURALES. Elles dévoilent leurs richesses chaque mercredi dans « Paris-Normandie ». Aujourd'hui : Harquency.
La commune tient son nom du celte « Harquencium ». La paroisse dédiée à saint Pierre est très ancienne. En 1874, on a trouvé, sur le passage d'une voie romaine, une faustine (pièce de monnaie), des tuyaux et des tuiles antiques. Sous les Normands, elle faisait partie du vaste domaine d'Etrépagny, qui devint le patrimoine de Guillaume Crespin, dit le jeune, capitaine de la forteresse d'Etrépagny. La commune et ses vestiges font d'ailleurs partie d'un circuit touristique de la vallée du Gambon, où, le long du chemin des pigeonniers, édité par le Pays du Vexin normand, on découvre l'ancienne commanderie des templiers de Bourgoult, un bâtiment à colombages du XIIe siècle, doté d'une grange, de bergeries et d'un pigeonnier, ou encore les manoirs de Canteloup et de Travailles du XVIIe siècle.

L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre est un édifice en blocage (mortier), de la seconde moitié du XIIe siècle, composé d'une nef et d'un chœur à chevet à cinq pans. Les fenêtres qui éclairent l'intérieur sont toutes en plein cintre, celles de la nef sont plus étroites. Les contreforts primitifs ont été remplacés au XVe. La porte principale a succédé au XVIe siècle à deux portes cintrées, placées au nord et au sud de la nef. Le clocher est carré en charpente à flèche à quatre pans. Le chœur est voûté sur croisée d'ogives. La nef a été divisée au XVIe siècle en deux travées. Parmi le mobilier, on remarque certaines statues du XVIe siècle dont Sainte-Barbe, qui ont conservé leur polychromie d'origine.

Le patrimoine en valeur
Le conseil municipal dirigé depuis 1983 par Jean-Claude Blanchard est bien décidé à mettre son patrimoine en valeur. C'est d'ailleurs dans cet esprit que des travaux d'enfouissement des réseaux sont actuellement en cours dans la rue principale. L'effacement des réseaux redonnera sans aucun doute un éclat supplémentaire à l'église Saint-Pierre. Ces travaux seront suivis par la mise en sécurité de la traversée du village. Grâce à ses réserves foncières, la commune envisage, à plus long terme, la construction d'une salle d'activité et d'une nouvelle mairie.

Article paru le : 4 mars 2009

L'enfouissement du réseau ne tient plus qu'à un fil
Une visite de chantier instructive

HARQUENCY. Electricité, éclairage public et téléphone passeront désormais par le sol.
Dans le cadre de son programme d'enfouissement des réseaux, le Syndicat intercommunal de l'électricité et du gaz de l'Eure (Siege) avait prévu la traversée de la commune d'Harquency par la départementale 125 et la rue de Léomesnil, soit un chantier d'environ un kilomètre. Après avoir été préparés avant les vacances (mise en sécurité, déviation, etc.), les travaux de terrassement ont pu commencer le 12 janvier et doivent durer de cinq à six semaines. Les branchements sont programmés pour la fin mars ou le début avril.

Départementale sécurisée
Comme il le fait régulièrement, le président du Siege, Ladislas Poniatowki, est passé sur le chantier afin de s'assurer du bon déroulement des opérations et de prendre connaissance d'éventuelles difficultés. La principale étant la déviation des poids lourds qui n'est pas respectée et qui met en danger les ouvriers du chantier.
En ce qui concerne les travaux, pas de surprises. Le montant global est toujours de 250 000 €, financés à hauteur de 184 377 € par le Siege et 65 622 € à la charge de la commune. Des travaux qui en appellent d'autres puisque la municipalité a prévu de sécuriser la départementale 125, aussitôt l'enfouissement du réseau terminé. Rétrécissement de la chaussée en entrée d'agglomération et ralentisseurs dans la traversée du village sont prévus dans le prochain budget.

Article paru le : 4 février 2009

126 euros par foyer.
L'assainissement collectif ne connaît pas ces problèmes

La loi du 30 décembre 2006, impose que l'ensemble de l'assainissement autonome soit contrôlé avant le 31 décembre 2012. Elle exige aussi que la réhabilitation de l'installation, si elle est nécessaire, soit réalisée dans les huit ans suivant la date du contrôle.
C'est donc en conformité avec la loi que la Communauté de communes des Andelys et de ses environs (CCAE) a décidé, de mettre en place ces contrôles appelés diagnostics par l'intermédiaire du service public d'assainissement non collectif (Spanc). Au cours d'une réunion publique, les habitants d'Harquency ont refusé ce diagnostic dont le montant s'élève à 126 euros par foyer. Lesquels doivent bien entendu régler la facture. Un prix que les habitants jugent prohibitif et incompréhensible au regard des communes environnantes.
Une pétition de quatre-vingt-dix signatures
Avec une pétition d'environ 90 signatures, c'est à dire la quasi-totalité des foyers, les habitants refusent donc la visite diagnostic dans ces conditions. Devant cette situation, la CCAE précise que l'entreprise Veolia qui pratique le diagnostic était la moins disante (les documents de marchés publics sont consultables à la CCAE), et que pour faire fonctionner le Spanc, une redevance forfaitaire, calculée par rapport au coût réel du fonctionnement a été mise en place.
Cette redevance est demandée une seule fois et comprend l'accompagnement et le conseil des habitants lors de la réhabilitation. La CCAE précise également que cette redevance a été votée par le maire d'Harquenc, lors de sa séance du 17 octobre 2006. Enfin la CCAE rappelle que cette redevance se situe dans la moyenne départementale et qu'elle peut être réglée en plusieurs fois. A titre d'exemple, à Etrépagny la redevance est de 35 euros par an sur une durée non connue. Elle est de 120 euros à la Porte Normande et de 143,43 euros à la communauté rurale du Sud de l'Eure.

Article paru le : 16 octobre 2008